Acceptabilité sociale, sans oui c'est non

L’acceptabilité sociale: sans oui, c’est non!

ON LE RÉPÈTE : SANS OUI, C’EST NON!

Suite au communiqué de presse de la MRC du 23 juin dans laquelle la préfète dit que « les démarches des élus rejoindront l’objectif du comité Pour un choix éclairé dans Nicolet-Yamaska » en donnant le feu vert au projet éolien avec « certaines conditions », nous devons prendre quelques lignes afin de rectifier le tout : cette façon de faire ne rejoint aucunement l’objectif du comité. 

Soyons clair, quand il est question d’acceptabilité sociale : sans oui, c’est non!

Tant et aussi longtemps que la population n’aura pas expressément donné son accord au projet éolien, aucune action qui va dans le sens d’appuyer ce projet ne représente la volonté de la population.

Voici un extrait du livre de Marie-Ève Maillé, spécialiste de l’acceptabilité sociale et professeure associée au Centre de recherche interdisciplinaire sur le bien-être, la santé, la société et l’environnement (CINBIOSE) à l’Université du Québec à Montréal (UQAM) qui résume la notion du consentement pour les projets de développement : 

« Croire d’emblée que tout projet de développement est bon et que la communauté ciblée doit se considérer choyée de l’être, c’est banaliser la perturbation de leur milieu de vie, quand ce n’est pas carrément leur destruction, au nom de la création d’emplois, de la création de richesse et de la croissance.

De la même manière que, dans nos sociétés développées, chaque personne a droit au respect de son intégrité physique et morale, nous appelons à la reconnaissance d’un droit à l’intégrité du territoire et, par extension, des populations qui l’habitent. Ces gens ont droit à un milieu de vie exempt d’agressions. À partir de là, si on veut développer un territoire, on doit appliquer le principe archi-simple du consentement : sans oui, c’est non. Autrement dit, sans oui, c’est une agression; sans oui, c’est de la violence.

[…]

Attention, on ne force pas le « oui ». On ne l’obtient pas en cachant de l’information, en manipulant les gens et les institutions, en négligeant ses devoirs, ou pire encore, en demandant à plus puissant que soi de l’imposer par un décret ou une loi. »

Source : Battellier, Pierre et Maillé, Marie-Ève, L’acceptabilité sociale : sans oui, c’est non. 2017. Écosociété, p. 242.

Afin d’en faire la démonstration de notre non-consentement et du manque d’acceptabilité sociale, il existe une option légale et démocratique : celle du référendum.

Dans les mois à venir, chaque municipalité aura à déposer un règlement de modification de zonage et un règlement d’emprunt afin de participer au projet éolien en tant qu’investisseurs.

Pour chacun de ces règlements, sachez que vous pouvez vous y opposer.

Personne n’a demandé votre consentement et vous n’êtes pas obligé de rester dans le silence à vous faire imposer ce projet.

Le comité citoyen existe pour informer, pour rassembler et pour passer à l’action.

Participez à nos séances d’information publique et contactez-nous si vous avez des questions au sujet de vos droits et comment vous en servir dans le processus démocratique.

Et finalement, pour connaître l’intégralité de notre mission et de nos valeurs, cliquez ici.

Le comité pour un choix éclairé dans Nicolet-Yamaska


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